mikeh wrote:Interesting. So there isn't much difference, etymologically, between -as, -os, and -ous (Provencale). I wonder if the same is true without the "s", i.e. -a, -o, -ou (Provencale).
1. Well, the adjonction of a final X in place of an S is not unlikely.
2.The suffixe ASC added to the Ligurian racin TAR can be declined from TAR- ASC as :
TAR - ASCU
TAR - OSCU
TAR - USCU
Réf : "Le nom de la Tarasque proviendrait donc de la même racine ligure avec l'adjonction du seul suffixe -asc qui se décline en -ascu, -oscu ou -uscu"
3. But my guess is in favor of a reconstituated return to the original etymologie as given by STRABON and PTOLEMEE in their Geographies that King René receives in 1457 and 1459 from his venetian friend Jacopo Antonio Marcello - the same who sent as gifts for his wife Isabelle de Lorraine via Jean COSSA, Sénéchal de Provence, either in his Provence castle of Tarascon or in his wife's castle of Saumur in Anjou, the "proto-tarots" in november 1449...
Etymologie : "
Tarouscon, attestée IIe siècle, dans Strabon. Il dérive ensuite en Tarascone (IVe siècle)."
So if I'm right
TAR -
OUSCU
Why?
Because King René is a fervant humanist and receives as gifts in 1457 the Geography of Plolemee and in 1459 the Geography of Strabon.
For sure, he would have had at heart to come back to the ancient name of his city.
This could then give :
Tar - ous = Tarous / Taraus / Taraux (attested AVIGNON 1505)
"
De situ orbis conservé à la bibliothèque d'Albi (Ms. 77) est un manuscrit enluminé de la Géographie de Strabon, d'origine italienne, daté de 1459.
Traduit du grec ancien en latin par Guarino de Vérone sur commande du général vénitien Jacopo Antonio Marcello, ce texte de Strabon a été offert à René d'Anjou, comme cadeau diplomatique le 13 septembre 1459. Il fait partie d'un ensemble de livres envoyés par le militaire italien au prince français, tous deux bibliophiles et passionnés de culture antique.
Guarino de Vérone (1370-1460), un humaniste italien installé alors à Ferrare, réalise, à la demande du pape Nicolas V, la traduction de la Géographie de l'auteur grec antique Strabon en latin. C'est ce qu'indique la dédicace du présent manuscrit. En réalité, le pape fait appel conjointement à un autre traducteur, le romain Gregorio Tifernate qui doit travailler sur la seconde partie de l'ouvrage. Cependant, la mort du pape en 1455 interrompt leurs travaux. Le militaire et sénateur vénitien Jacopo Antonio Marcello (1399-1464) commande au seul Guarino l'achèvement de cette traduction. Ce dernier traduit alors la totalité de l'ouvrage, y compris la partie auparavant dévolue à Tifernate.
Marcello reçoit son manuscrit parachevé le 13 juillet 1458.
Marcello fait faire aussitôt deux copies dont l'une de prestige de ce texte, qui constitue le manuscrit d'Albi, entre 1458 et 1459. Une fois la copie achevée et enluminée, elle est offerte à René d'Anjou, roi de Naples comme l'atteste la dédicace datée du 13 septembre 1459
Le manuscrit d'Albi appartient à un ensemble de livres précieux échangés entre le général vénitien et le prince français. La République de Venise, dont le général est l'un des représentants, a en effet soutenu un temps les prétentions de René d'Anjou à la tête du royaume de Naples. René d'Anjou s'est battu contre Alphonse V d'Aragon pour conquérir le royaume napolitain, la dernière reine Jeanne II de Naples, sans enfant, ayant désigné, l'un après l'autre, les deux princes à sa succession par testament. René d'Anjou combat entre 1438 et 1442 le roi d'Aragon en Italie mais sans succès. En remerciement de son soutien, Marcello est admis au sein de l'ordre de chevalerie du Croissant, créé par René en 1448, en même temps que Francesco Sforza, qui a lui aussi soutenu le prince français. Dès cette période, le général vénitien fait parvenir des ouvrages à René d'Anjou et à sa femme Isabelle de Lorraine. Une véritable amitié intellectuelle se crée ainsi, fondée sur un même goût pour les livres et les auteurs antiques. Une dizaine d'envois d'ouvrages sont recensés au total, tous identifiés grâce à la dédicace présente au début des manuscrits.
Par un retournement d'alliance, Venise se retrouve finalement allié à Alphonse V d'Aragon, le concurrent et vainqueur de René à Naples, contre les Sforza, arrivés au pouvoir à Milan en 1450. Marcello souhaite maintenir l'alliance avec les Français et conserver de bonnes relations avec René d'Anjou. Il lui fait alors parvenir, en 1453, une Passion de saint Maurice et de ses compagnons, saint protecteur de l'ordre du Croissant, dont une partie des miniatures est déjà attribuée à Giovanni Bellini ou à son père Jacopoms . Le militaire vénitien, devenu gouverneur de Padoue peu après, adresse au prince angevin le 1er mars 1457 un autre ouvrage enluminé : une traduction en latin de la Géographie (Cosmographia) de Claude Ptolémée , accompagnée d'une mappemonde, d'une sphère, ainsi que de descriptions et cartes de la Terre sainte. Cet ouvrage est produit par un copiste et un enlumineur de la ville.
De situ orbis semble être le dernier manuscrit de cette série d'échanges diplomatiques, interrompue par la mort du fils de Marcello et son départ pour Udine en 1461"
Nota bene : More information on :
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