BOUGEAREL Alain wrote:
The case of the Dame = Lady as Fortuna that is Number X is clear.
viewtopic.php?f=11&t=747&start=110#p19301
Question? Why did Viéville portraided Number IIIIX as FAMA SOL?
Number XIIII Vieville's Temperance :
download/file.php?id=1702
She has the two jugs on the right (TEMPERANCE) and a kind of torch (?) most likely a corne d'abondance on the left (TYCHE ?).
Iconographical reference to TOMIS FORTUNA?
Caractéristiques
Fonction principale Déesse du hasard, de la chance
Équivalent(s) par syncrétisme Tyché
Symboles
Attribut(s) Roue, sphère, gouvernail, proue de navire, corne d'abondance
TYCHE
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tych%C3%A9
Wiki on TYCHE or TOMIS FORTUNA?
Interprétations[modifier | modifier le code]
Tyché décide du destin des mortels, comme jouant avec une balle, rebondissant, de bas en haut, symbolisant l'insécurité de leurs décisions. Nul ne doit donc se vanter de sa bonne fortune ou négliger d'en remercier les dieux, autrement cela mène à l'intervention de Némésis.
Elle est associée à Némésis et à Agathodémon (« bon esprit »). Tyché Agatha est l'épouse de Agathodïmon. Comme d'autres abstractions divinisées, elle est également rangée parmi les Océanides dans la Théogonie d'Hésiode et l’Hymne homérique à Déméter. Pindare3 l'appelle toutefois « fille de Zeus » et d'autres la dise " fille d'Hermès " ce qui , d'ailleurs ,explique sa fonction, tandis qu'une tradition isolée la fait plutôt naître du Titan Prométhée, auquel cas elle est considérée comme la sœur de Péitho (Persuasion) et d'Eunomie (Bon Ordre).
Cultes et représentations[modifier | modifier le code]
Tête de Tyché sur le Nemrut Dağı en Turquie
Les Trois Tychés (musée du Louvre) ; ces trois figures coiffées de couronnes crénelées personnifient des villes.
Au ive siècle av. J.-C., Tyché symbolise le désordre et l'irrationnel, et son culte marque la faillite du panthéon olympien, les hommes doutant de l'efficacité des autres dieux4. Théophraste dit de la fortune qu’elle est aveugle, incroyablement prompte à nous ôter le fruit de notre peine et à bouleverser ce qui nous semble être la prospérité sans aucune opportunité déterminée. La phrase « La vie est gouvernée par la fortune, non la sagesse » de Théophraste sur la fortune dans son ouvrage sur le deuil, Callisthène, fait également référence au principe métaphysique de la tyché, nécessité transcendantale qui oriente les évènements dans le sens d’une finalité prédéterminée5.
C'est surtout à l'époque hellénistique que son culte connut une immense diffusion. Résultat d'une conception philosophico-religieuse, Tyché cessa d'être un instrument aux mains des dieux pour être divinisée sous les traits d'une figure autonome : elle devint ainsi la « Fortune de la cité », en grec ancien, Τύχη τῆς πόλεως, divinité féminine porteuse de la corne d'abondance, le front ceint d'une couronne murale. Elle fut tantôt associée aux anciennes divinités poliades, et tantôt se substitua à elles6.
Plusieurs villes grecques antiques ont leur propre version de Tyché, dont la représentation couronnait les murs. À Antioche et Alexandrie en particulier, elle est vénérée comme déesse protectrice de la ville. Son culte est détecté à partir de la deuxième moitié du ve siècle av. J.-C. À Antioche, vers 300 av. J.-C., pour répondre à la commande de Séleucos Ier Nicator, le sculpteur Eutychidès de Sicyone en réalise une représentation en bronze doré qui constitue le chef-d'œuvre de cet artiste.
Au Moyen Âge, on l'a représentée avec une corne d'abondance, la barre emblématique d'un bateau et la Roue de Fortune.